LA DANSE ET LA CRÉATIVITÉ
"L'intelligence collective est l'art de
maximiser simultanément
la liberté créatrice et l'efficacité
collaborative".
Pierre Levy
La danse est un moyen de communication, il est langage
Celle-ci est une composante majeure de la
culture africaine et brésilienne. A l’origine, c’est un véritable moyen de
communication. Pour ces cultures, elle est plus importante que la parole. Elle
permet d’exprimer son énergie et ses émotions avec le corps et d’affirmer son
identité.
Le danseur est libre de
ses mouvements
Pour un danseur de danse africaine et
brésilienne, il importe d’être libre. Cette nécessité fait référence à l’ère de
l’esclavage, lorsque les Africains noirs dansaient sous la contrainte. Depuis,
une danse forcée n’est pas une danse.
Il adresse un message
conscient et inconscient
Par ses mouvements, le danseur veut
transmettre une intention, une idée et une émotion au spectateur. Souvent assez
énergiques, ces danses sollicitent tout le corps.
Les bénéfices de la
danse
C’est un moment de créativité, souvent
partagé, qui permet de libérer les émotions tout en renforçant le corps à
différents niveaux. La danse apporte également souffle, résistance et
souplesse. Elle favorise le lien social et l’expression de la joie dans la
communauté. Elle est un moment de vie partagé, et dans ces moments là,
l’essentiel devient la musique et la danse.
Relier les communautés
de danse
Nous observons dans la favela du Hip Hop,
Pagode, Forro, Funk, Quadrilha, Rap et Salsa, qui sont dansées régulièrement et créent des clans implicites. Voir ci-dessous l'histoire des danses et la puissance de leurs messages.
Ce sur quoi nous allons porter tout particulièrement attention durant la réalisation de ce projet, est la qualité d'interactions des communautés de la favela Morros dos Prazeres.
L'idée sous-jacente, au-delà de l'histoire, est de relier les différentes communautés, en les faisant se rencontrer différemment, dans un cadre où les danseurs vont être amenés à dialoguer sur l’histoire des favelas, à co-créer et à danser ensemble.
L'idée sous-jacente, au-delà de l'histoire, est de relier les différentes communautés, en les faisant se rencontrer différemment, dans un cadre où les danseurs vont être amenés à dialoguer sur l’histoire des favelas, à co-créer et à danser ensemble.
Enfin, la danse est un élément de
résilience important. Une communauté pouvant incarner et raconter son histoire
collective depuis les racines jusqu’à ce jour, s’offre un temps de partage au
sein du groupe de danseurs et à l’extérieur, qui va bien au-delà de ce que l’on
imagine. Les impacts positifs sur l’auto-estime sont réels et s’inscrivent dans
l’ADN individuel et collectif pour le bien de tous.
Quand les danses nous
informent sur les messages transmis par le vécu des communautés, de générations
en générations :
Hip
Hop :
Le
hip hop est, avant toute chose, un mouvement culturel et artistique complet,
qui est apparu aux Etats-Unis dans le Bronx (quartier défavorisé de New York)
au début des années 1970. Le hip hop est une réponse aux conditions de vie
régnant dans ces quartiers pauvres, il mêle des aspects festif et
revendicatifs.
Originaire
des ghettos noirs de New-York, le hip hop se répandra rapidement à l'ensemble
du pays puis au monde entier, pour devenir la culture urbaine phare du XXème
siècle.
Les origines du hip hop
remontent loin dans l’histoire, comme pour de nombreuses danses. Dans ce
cas, les racines lointaines de ce mouvement culturel puisent leur source en
Afrique. En effet, on peut considérer que les origines du hip hop viennent des
poètes et des musiciens ambulants d’Afrique de l’Ouest, déportés en tant
qu’esclaves sur le continent américains. D'où l'inscription de cette
musique dans l'ensemble culturel plus vaste mentionné plus haut, et l'attitude
des hip-hoppers, qui gardent le style vestimentaire de la rue (street-wear), le
langage du ghetto (slang) et ses valeurs. D'où aussi, initialement, l'attachement
des hip-hoppers à leur quartier (à travers la notion de représentation), qui se
traduit positivement par un lien généralement solide avec les autres
hip-hoppers issus du même lieu, exprimé par la formation de collectifs.
Source : Dance Connexion
La
Samba :
La
samba (ou le samba : c'est un mot masculin en portugais) existe depuis
longtemps au Brésil. D'abord musique issue des métissages rythmiques des
esclaves noirs, elle s'est imposée comme un des principaux courants musicaux
populaires du Brésil. Le mot "samba" possède d'ailleurs son origine
africaine dans la langue Bantoue où "samba" signifie "danser
avec gaieté".
Source
: Arkestra
La
Pagode :
Fête
dans laquelle on joue et danse la samba. Depuis les années 1980, le terme
désigne également un style de samba très populaire, originaire du quartier de
Ramos à Rio de Janeiro.
Source
: Arkestra
Le
Forro :
Originaire
du Nord-Est du Brésil, le forro, musique de danse des bals populaires, devient
un divertissement pour les Nordestinos venus à Rio ou à São Paulo
pour y trouver de meilleures conditions de vie. Leurs chansons nostalgiques et
drôles, évoquent l'univers mythique du sertão. Ces dernières années, le
Brésil s'est entiché du forro.
Une des hypothèses concernant l'origine du forro, le
rattache aux bals organisés par des anglais qui se trouvaient à Recife, dans
l'Etat de Pernambucco, pour la construction du chemin de fer. Les soirées
destinées à tous, "for all", auraient eu leur appellation
progressivement adaptée à la langue brésilienne jusqu'à ce que l'expression de
langue anglaise soit transformée dans le mot "forro".
Source Arkestra
La
Quadrilha :
On
danse le "quadrilha" (que l'on pourrait traduire par quadrille) qui
est une danse française à l'origine. Apparue à la fin du XVIIIème siècle, elle
aurait été apportée au Brésil au début du XIXème siècle, par l'aristocratie
locale. Progressivement, la "quadrilha" intègre le répertoire des
chanteurs et des compositeurs brésiliens et devient une danse populaire.
Source Arkestra
La
Capoeira :
La capoeira est certainement avec la
samba, la principale affirmation de l'identité culturelle brésilienne. Elle
remonte au début du siècle dernier, sa rythmique et ses techniques de feintes
entre autres, sont empruntées aux peuples africains d'Angloa. La possession
d'armes et les entraînements martiaux leur étant interdits par leur maîtres,
les esclaves ont inventé la capoeira, s'inspirant de leurs danses africaines
traditionnelles pour développer ce style de combat.
C'était un moyen pour eux de résister à
la violence quotidienne qui régnait dans les plantations. Cet art martial
déguisé en danse contient toute l'âme du Brésil. Elle développe la force,
l'agilité, la discipline et l'expression corporelle. Il s'agit d'un jeu
athlétique qui fait appel à la souplesse et à la maîtrise du corps.
Source Arkestra
Le Funk :
Les origines du funk
remontent aux années 50 à La Nouvelle-Orléans où l'idée de ces rythmiques est
venue des bars de La Nouvelle-Orléans qui étaient pauvres et ne possédaient
qu'un piano pour distraire la clientèle. Le piano était pour les musiciens
l'instrument idéal pour synthétiser à la fois la basse, la batterie, la
guitare, le chant ou les cuivres sur un seul instrument. Le funk débarqua
ensuite dans les rues de La Nouvelle-Orléans, interprété par les Brass Band
bien avant que James
Brown et
le saxophoniste Maceo
Parker ne
popularisent son style. Au milieu des années 1960, le funk prend vie
depuis ses racines rhythm and blues et soul, les paroles insistant sur la
défense des Noirs et les difficultés du ghetto. James Brown est considéré comme l'initiateur d'un funk
urbain et revendicatif, d'abord avec le titre Papa's got a brand
new bag, sorti en 1965 pour King Records,
suivi du célèbre Sex Machine, en 1970.
Source Wikipédia
Le
Rap :
La
Salsa :
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